Au cours d’une de mes déambulations, pérégrines et hasardeuses, sur la toile j’ai découvert une thèse ( de doctorat en Sciences Humaines, Université François Rabelais de Tours) de Noël Denoyel. Ce fut d’abord l’archaïsme de son titre qui attira mon attention : “Le biais du gars”. Puis les références à la notion “d’occasion” (cf Jankelevitch), à la philosophie chinoise, son art du détour et sa pensée en creux (cf François Jullien), Je retrouvais le concept d’interferrance créatrice tel que défini par “le PERCOLATEUR HEURISTIQUE ” (voir l’article “interferrance“, page “invention“).
“Cet art, un des artisans le nomme “le biais du gars”, régionalisme témoin de la métis des grecs, connaissance “oblique” des habiles. Cette intelligence pratique et rusée, ce savoir mémoire saisit l’occasion, la crée: “Donner le bon coup de marteau au bon endroit, et au bon moment”. On retrouve aussi dans l’art du détour chinois, cette pensée “en creux” hors de tout référentiel, qui ne justifie jamais sa démarche, mais se focalise sur le “potentiel de la situation“.
Merci à l’excellent site :”http://garde-à-vue.com” pour la découverte qu’il m’a permise.